Le 2 juin 2020, le Comité du patrimoine ethnologique et immatériel a validé l’inscription des pratiques de la transhumance à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel français...la suite, c’est l’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (UNESCO) !
Trans, "au-delà", humus, "la terre, le pays".
Selon le Larousse, "la transhumance désigne le déplacement saisonnier d’un troupeau en vue de rejoindre une zone où il pourra se nourrir" : c’est une pratique qu’on retrouve sur tout le bassin méditerranée, de la Turquie au Portugal, en passant par l’Italie, le Maroc, la Grèce etc.
Pour autant, de nombreuses formes de transhumance existent...
La transhumance estivale, c’est emmener le troupeau en "estives", "alpages" ou plus généralement en altitude, pour pallier au manque de ressources pâturables à plus faibles altitudes en été, où le climat est plus chaud et sec.
La transhumance hivernale, c’est emmener le troupeau d’une zone d’altitude à une zone de plus basses altitudes, pour pallier au manque de ressources pâturables en haute altitude en hiver (froid et neige).
Et encore bien d’autres formes : la transhumance locale ou de longue distance, la transhumance avec des ovins ou des bovins, la transhumance à pied ou en camion, la transhumance collective ou individuelle etc.
La reconnaissance des pratiques de transhumance comme patrimoine culturel a été portée par le Collectif des races locales de Massif (CORAM), avec l’aboutissement qu’on connaît en juin 2020.
La suite, c’est l’inscription à l’UNESCO, avec un dépôt de candidature pour la France, l’Espagne, l’Albanie, l’Andorre, la Croatie, le Luxembourg, le Portugal et la Roumanie et mars 2022.
Par ailleurs, en décembre 2020, la transhumance dans les Alpes et en Méditerranée a été inscrite une première fois sur la Liste représentative (UNESCO) pour l’Autriche, la Grèce et l’Italie....
Pour davantage d’informations :